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Quatre questions à...

...Caroline Lehmann

1. A titre personnel, quel est votre point de vue sur la culture ? Que signifie pour vous le terme « culture » ?

La culture est pour moi un élément essentiel de ma vie et j'ai de nombreux liens avec la culture biennoise en particulier. Mon premier emploi était placeuse au FFFH (festival du film français d'helvétie), je joue du piano depuis toute petite et j'étais membre du chœur des jeunes de l'école de musique de Bienne - dont je suis aujourd'hui membre du conseil de fondation - et mon mari joue au théâtre pour la Liebhaberbühne Biel et le Schlosspark Theater Nidau.

Pour moi, la culture est un terme générique qui désigne toutes les formes d'expression des idées et des sentiments. Mais c'est aussi une manière de communiquer avec d'autres personnes et de vivre ensemble.

2. Comment pensez-vous vous engager pour la culture à Bienne ? A quoi ressemblera, selon vous, le panorama culturel biennois dans dix ans ?

Pour moi, il est important que dans dix ans, nous ayons encore la même scène culturelle diversifiée à Bienne qu'aujourd'hui. Bienne se distingue par une scène indépendante très large et active et par de nombreuses petites associations et collectifs qui apportent une contribution énorme. Il est important pour moi de soutenir cette scène et de m'engager pour que la scène indépendante obtienne une place plus importante dans la politique culturelle actuelle de la ville.

3. Comment voyez-vous le cadre financier disponible pour la culture ? Approche créative souhaitée : comment pourrait-on générer plus d'argent pour la culture ou au moins maintenir le budget existant ?

Il n'est pas réaliste de penser que les contributions financières de la ville à la culture vont augmenter au cours des quatre prochaines années. Il faudra que la ville établisse des priorités au sein de la scène culturelle. Je pense cependant qu'il existe d'autres possibilités pour la ville de soutenir des projets culturels, par exemple en mettant à disposition des espaces publics, en facilitant les procédures d'autorisation, etc.

En ce qui concerne les moyens financiers, je pense que la culture doit également assumer une plus grande responsabilité, par exemple en mettant davantage l'accent sur la collaboration et le sponsoring avec et par des partenaires locaux tels que des entreprises ou des associations.

4. En une seule réponse : que faudrait-il soutenir en priorité ? Les institutions ? Les
artistes ? Les talents de demain ? Des ateliers ? Des événements ? Autre chose ?

Associations / collectifs (si une justification est autorisée, je la remettrai volontiers, peut-être au podium).

Caroline Lehmann PVL
Caroline Lehmann, PVL